La pierre de Rosette, le célèbre fragment de stèle d'origine égyptienne qui est aujourd'hui devenu entre autres le nom d'un logiciel de langue, et celui d’une boulangerie très touristique au Mexique. Cette stèle devient dans la main de Romeo Gomez Lopez, une sculpture de pierre volcanique avec en son centre une résine orange translucide reproduisant le célèbre rouleau de goyave de la Panadería Rosetta.
Le kraken a-t’il vraiment existé ? Il n'y a pas de fossiles existants du fait que le corps du calmar était mou et alcalin. Il s'agit donc ici d'un Krakken, avec un double K, en référence au filtre Nikken, la promesse d'une société "pétro-sexo-racial"* d’une eau alcaline qui permettrait de neutraliser les niveaux d'acidité du corps. Ce qui se rapproche le plus d'une preuve de l'existence du kraken est une scène étrange qui s'est déroulée dans le parc de Berlin-Ichthyosaure, dans le Nevada. Mark McMenamin, un scientifique, affirme avoir trouvé la preuve en 2011. Il aurait découvert dans une caverne des empreintes de ventouses d'un mollusque géant. A côté de ces empreintes, il aurait retrouvé plusieurs os de reptiles, disposés comme s'ils avaient été digérés par ce mollusque. L'histoire racontée par ces restes est celle d'un kraken géant qui, après avoir éliminé d'énormes reptiles prédateurs nageurs, décide de faire son autoportrait avec ses os : le plus ancien autoportrait connu.
*"pétro-sexo-racial" en référence au « capitalisme pétro-sexo-racial » : « destruction des écosystèmes, violence sexuelle et raciale, consommation d’énergie fossile et carnivorisme industriel » de Paul B. Preciado, paru dans Dysphoria mundi (2022).
Le nom a été donné à l'origine par les natifs mexicains après l'arrivée des Espagnols, à la suite d'un incident lié au maïs en Espagne. Bien que peu apprécié, le maïs n'était pas soumis aux taxes imposées par le gouvernement espagnol et l'Église, il était donc moins cher et constituait donc le support alimentaire idéal pour les personnes disposant de ressources limitées. Cependant, lorsque les Espagnols ont essayé de cultiver le maïs, ils l'ont traité comme s'il s'agissait de blé, en omettant le processus de nixtamalisation que les natifs mésoaméricains appliquaient au maïs. Sans ce processus, le maïs ne libère pas de niacine (ou vitamine B3), un élément indispensable à l'alimentation humaine ; et avec un régime uniquement basé sur le maïs, il en résulte une série de troubles et de carences qui peuvent aller jusqu'à provoquer la folie et la mort de ceux qui souffraient déjà de cette carence. Cette affection a coûté la vie à de nombreuses personnes en Europe. Après avoir été étudiée par le Dr Gaspar Casal, cette maladie a été appelée en Espagne "Mal de la Rosa" (ou pelagra), comme le montre son ouvrage Histoire naturelle et médicale de la principauté des Asturies. Au Mexique, on lui a donné le nom de "Vengeance de Moctezuma" du fait d’avoir ignoré les conseils des natifs mésoaméricains, ce qui a coûté la vie à des milliers d'Européens. En souvenir de cet événement, le terme populaire de "vengeance de Moctezuma" a été redéfini pour désigner toute maladie gastro-intestinale causée chez un étranger, qui se trouve être le plus souvent la diarrhée.
Peinture acrylique du chanteur canadien Shawn Mendes au bronzage d'agriculteur après sa visite à la Pyramide du Soleil à Teotihuacan, au Mexique.
Un petit rouleau de goyave en référence à la "pierre de Rosette" avec en son centre une figure en silicone du Quetzalcoatl, dieu toltèque connu sous le nom d'Étoile du Matin, alias la déesse Vénus. Cette pièce fait partie de la série "Antropoxic souvenir", une pièce que l'on peut toujours rapporter chez soi.
Un petit rouleau de goyave en référence à la "pierre de Rosette" avec en son centre une figure en silicone du Quetzalcoatl, dieu toltèque connu sous le nom d'Étoile du Matin, alias la déesse Vénus. Cette pièce fait partie de la série "Antropoxic souvenir", une pièce que l'on peut toujours rapporter chez soi.
Chaque fois que le personnage d’un film hollywoodien se rend au Mexique, le réalisateur a tendance à utiliser un filtre jaune. Les pays du Tiers-Monde sont toujours représentés de cette manière, dans le langage cinématographique du gringo, sans doute pour les rendre plus ethniques, comme si nous avions voyagé sur un terrain plus chaud et plus hostile. Cette œuvre reflète une idée préconçue. Les films à succès préfèrent l’esthétique à l’exactitude. En mélangeant des roches volcaniques de la culture mexicaine avec des lunettes de neige Inuit, cet objet montre à quel point nous comprenons peu les autres cultures dans les médias.